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ERWIN MOTOR, DÉVOTION  -  cie le beau danger
 
avec Adeline Guillot, Dan Artus, Elsa Grzeszczak, Mathias Zakhar - mise en scène Maxime Contrepois - scénographie Margaux Nessi - lumières Jérémie Papin - vidéo Antoine Lenoble - son Baptiste Châtel

la scénographie divise le plateau en différents îlots tour à tour activés par les personnages. caméras et des micros dissimulés, réflexions des miroirs qui ont une triple fonction: ils reflètent le plateau, laissent transparaître un espace caché à l'arrière et servent de support de projection.
Les espaces sont vides et fantomatiques, rappelant ces usines désaffectées où le temps semble s’être arrêté si brusquement.

Erwin Motor, Dévotion est une pièce qui s’attaque au monde de l’entreprise. Par une poétique de la langue insidieusement obsessionnelle et répétitive, elle réussit à saisir les mécanismes de l’aliénation dans le monde du travail et à éclairer crûment les violences faites aux femmes dans la société contemporaine. Il est question d’intolérable en période de crise. Comment le travail peut-il aujourd'hui encore être un refuge ? Dans un monde où le travail a été banni du domaine des valeurs fondatrices de l’estime de soi, comment peut-on avoir un attachement profond à son travail ? Quelles mécaniques parviennent encore à maintenir les ouvriers dans un état de dévotion absolue pour la tâche qu’ils accomplissent, aussi aliénante puisse-t-elle être ? Jusqu’où Cécile est-elle prête à courber l’échine ?

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